OH MY GOD ! {free}

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Oh , My God !

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Lorsque l’astre lunaire laissait enfin place au soleil, les rayons de ses derniers me réveillèrent avec pour accompagnement, le chant des oiseaux. Pitoyable. Je m’étirais longuement, désireux de manger une pièce de gibier. Les pattes encore engourdies, je me dirigeais vers le tas de gibier, quelques guerriers me saluant au passage. Attrapant un mulot plutôt maigrichon, je sortais du camp, voulant à tout prix ne pas raté la matinée que je passerais sur les rochers du soleil, territoire du clan du tonnerre. J’espérais ne pas me faire prendre, étant donné qu’un rongeur se trouvait dans ma gueule. Bonjour l’exemple du chef. Les arbres s’arc-boutaient docilement le long du chemin de pins, tandis que les la clarté de l’étoile rayonnante se faisait un chemin parmi les feuillages. L’air était tout de même encore un peu frais et une fine couche de givre cristallisait les goutes de la pluie dernière. Le chemin jusqu’au rochers du soleil était long, très long. Le temps que ce dernier arrive presque à son zénith. C’était plus puissant que moi, et mes membres commençaient à accélérer. Me retrouvant presque à courir, je me frayais un chemin parmi les branches et les troncs qui serpentaient le long de la piste.

Me retrouvant enfin sur le territoire du clan du tonnerre, je faisais bien attention à ne croiser personne. Je marchais d’un pas lent et silencieux, à l’affut du moindre bruits, tous mes sens en éveil. Le nombre de fois où j’étais venu ici avec Plume d’Encre était in comptable. Et me voici, à présent, seul. Pour toujours, à jamais, comme on dit. Je baissais la tête et sans me rendre compte, je ne courais plus, marchant tellement lentement que cela paraissait ridicule. Les pleurer, tous, ne servait à rien. Un sourire se dessinait sur mon visage. Un sourire emplit de tristesse. Qu’elle débilité. Pourquoi moi, avais-je survécu ? Pourquoi pas le valeureux chef du Tonnerre ? Pourquoi pas Étoile du Midi… Garder le sourire en me rappelant que celui-ci avait passé son temps à aimer Mélodie me déstabilisait. Lorsque j’étais enfin près du rochers au soleil, une odeur familière me rappela à l’ordre. Je me rapprochais, essayant de cacher ma présence. Pour La découvrir. Allongée, sa silhouette fine et élégante sur une des roches. Nénuphar d’Eau. Lieutenant de la rivière. Un rictus amusé apparut sur mon visage. Ainsi, elle s’exposait, ne craignant pas qu’on la découvre. Je me rapprochais doucement, pour lui bondir dessus. Nous roulâmes dans la poussière puis je me relevais, prêt à l’attaque. Je n’avais pas essayé de la blessée, juste de lui faire la peur de sa vie. Ce qui n’était pas le cas, je pense. Une oreille en avant et l’autre en arrière, je la défia du regard.

_ Alors, comme ça on est guerrière du clan du tonnerre ?

Je me redressais et me léchais la patte pour lui montrer que je ne comptais plus lui bondir dessus. Si nous nous trouvions sur les terres de l’ombre, les choses auraient été différentes.

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« Si j'étiez-vous , j'éviterais le défie , je suis dans mon terres , je suis donc plus forte .
N'oubliez pas non plus que des patrouilles passent régulièrement , si j'étiez-vous , je partirais de suite . »

ça

/ C'est vrai que .. Il est pas mal , même voir plutôt beau , avec ses yeux , son pelage tricolore , et même , il est pas vieux ../

« Avec tout le respect que je vous dois , et je m'en excuse , mais vous n'avez rien à faire ici ! Engagez un combat ne servirais à rien , vous seriez en tort ! Alors maintenant , Dégage sale chat galeux ! »

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Je la faisais rouler sur le sol, tel un petit chaton, elle resta quelques secondes stupéfaites avant de venir à l’attaque, je n’avais pas prévue son coup et elle me renversa violemment - d’une force dont je ne la croyais pas capable - . Lorsqu’elle m’avait plaquée au sol, les pattes de chaque côté de mes épaules, elle se pencha et me murmura à l’oreille,

« Si j'étiez-vous , j'éviterais le défie , je suis dans mon terres , je suis donc plus forte . N'oubliez pas non plus que des patrouilles passent régulièrement , si j'étiez-vous , je partirais de suite . »

D’un coup d’épaule, je faisais tourner nos corps entremêlés, et c’était donc à mon tour de pencher la tête pour lui parler,

« Plus forte ? Laissez moi rire. »

Et comme pour la taquiner, je repris, la voix avec un accent innocent,

« Et nous ne sommes donc pas sur les terres du clan du tonnerre ? »

Quoi de mieux pour énerver un lieutenant ? C’est lorsqu’elle se relevait que je me rendais compte de notre position. J’étais quelque peu gênée, ce qui était ridicule. Elle reprit la parole, le ton menaçant mais les yeux brillants,

« Avec tout le respect que je vous dois , et je m'en excuse , mais vous n'avez rien à faire ici ! Engagez un combat ne servirais à rien , vous seriez en tort ! Alors maintenant , Dégage sale chat galeux ! »

Je fut surpris par ses paroles mais je me rendais bien compte qu’elle ne pensait pas ses derniers mots. Je lui souris, un sourire qui aurait le don de l’énerver. - J’espère. - Elle était plutôt belle avec son sourire joueur, ses prunelles qui avait l’air de regarder quelque chose que l’on ne voyait pas, ses moustaches blanches qui rebiquait vers l’avant avec une moue exagérée, sa queue battant l’air comme pour prévenir qu’elle ne plaisantait pas, même si c’était faux, ses pattes fines et élégante, sa démarche souple et gracieuse. Et j’en passais. Je la regardais à présent d’une autre façon, comme un étranger. Je venais de réaliser que nous étions de clan ennemis, que peut être le champ de bataille nous opposera, le meneur et le lieutenant. Que tout cela était ridicule. Le soleil était à présent à son zénith, donnant des reflets de feu sur mon pelage tricolore et la faisant resplendir, elle aussi. Les rayons tapaient sur les rochers, d’une façon étouffante, comme si l’astre donnait juste à mon raisonnement. Je secouais lentement la tête, perdue dans mes pensées. Je connaissais cette chatte comme mon ennemie, à présent, je la verrais sous un autre angle. Pourquoi ? Je ne comprenais pas, il n’y avait aucune raison. Je devais mettre un terme à cette rencontre, bien que je ne voulais pas. Je bafouillais, espérant qu’elle comprenne,

« Bon, il faut mieux se quitter, si quelqu’un nous voit, on pourrait avoir de graves problèmes. »

J’avais répondue d’une voix mesurée, distante, tellement différente de la sienne. Mes sauts d’humeur lui faisait peut être peur, après tout. Je tournais les talons, mais avant de m’engouffrer totalement dans la forêt, je rajoutais, impuissant face à cela,

« Rejoignez moi du côté de l’ossuaire, à la prochaine lune, je me débrouillerais pour que personne ne vous y vois. »

Je n’attendait pas plus longtemps, ne lui laissant pas le choix.

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« Rejoignez moi du côté de l’ossuaire, à la prochaine lune, je me débrouillerais pour que personne ne vous y vois . »

Si si , tu veux y aller !!

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