Soeurette ? :D [PV Soeurette tiens !]

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Sombre Présage. 
Belle journée ? Je ne crois pas non. Quoique ? Que peut-on appeler une belle journée finalement ? Une journée est belle quand elle est parfaite. Mais comme tout le monde sait que rien est parfait... Une journée ne peut pas être belle. Rien ne peut être beau si on y réfléchit bien. (À part Shadow biensûr!) Mais il y a tout de même des bonnes et des mauvaises journées. Et en se levant, Sombre Présage se dit que c'était encore une mauvaise journée car le temps était pour ainsi dire maussade, d'épais nuages gris couvraient le ciel et un vent glacial glaçait (c'est le cas de le dire) l'atmosphère. Une fine couche de neige recouvrait encore le sol froid et dur. Et les arbres dénudés et moches plombaient encore plus le moral de Shadow. 

Il se réveilla dans la tanière des guerriers et dès qu'il ouvrit les yeux, la bonne humeur du rêve qui restait s'était évanouie. Il inhala un coup et l'air froid lui fit mal à la gorge. Foutu saison ! Il sortit de la tanière pour se diriger vers le tas de gibier. Il n'était garni que d'un ou deux campagnols, un seul lapin et quelques souris. Il y avait aussi un écureuil qu'il prit et commença à déguster. Foutu saison ! Il n'y avait même pas une petit perdrix, son plat préféré et il devrait se contenter d'un maigre petit écureuil avec seulement la peau sur les os. Il le mangea en à peine deux minutes tellement il était minuscule.

Il ne se dirigea vers personne pour la ceéémonie du partage, il se lava tout seul dans son coin ne voulant importuner personne avec sa mauvaise humeur et ne voulant pas être importuné. Il observa la clairière : presque tout le clan y était réuni sauf le chef qui manquait à l'appel ainsi que trois ou quatre guerriers sûrement déjà partis patrouiller ou chasser. Il voulait parler au chef d'un apprenti qu'il aimerait bien avoir. C'était d'ailleurs pour cela qu'il était devenu sympathique depuis deux ou trois lunes, il espérait qu'on lui confierait un apprenti mais malheureusement, à chaque fois ils lui passaient sous le nez. 

Bref, il partit donc sur les traces de son chef pour lui parler et suivit son odeur et ses traces de patte. Malheureusement à cause de ce temps pourri, il se mît à neiger plus fort et bientôt il ne distingua plus les traces de pattes en son museau ankylosé par le froid, ne sentait plus bien les odeurs. Mais son ouïe restait operative. Il écoutait partout mais n'entendait rien. Il pesta contre ce maudit temps et se réfugia quelques temps sous un arbre. Il y resta assez longtemps et commença à réfléchir sur la vie, sur SA vie. Sur ses nouveaux plans de drague. Quand il y pensait il se posait des questions. Comment ce faisait-il que lui, un magnifique mâle de 42 lunes, n'avait pas de petits ? Ce ne pouvait être possible. Mais c'est vrai qu'il changeait de femelle tous les deux jours alors... Et la seule femelle de sa vie avait péri sous les griffes d'un blaireau assoifé de sang pendant qu'il était en train de se battre et même de mettre une bonne raclée à Astral. Bref il commençait à se dire qu'il devait être plus mature et à chercher à retrouver l'âme sœur. Mais plus il y pensait plus il se disait que finalement, il n'avait aucune chance car son seul et unique âme sœur était mort. Mais tant pis, il ne fallait pas se laisser abattre ! Il le trouverait oui, il le trouverait c'était sûr ! 

Il était tellement à fond dans ses pensées que lorsque tout à coup, quand  il entendit de la neige craquer comme quand quelqu'un marche, il sursauta. Il resta un instant muet puis il se dirigea vers cet endroit, croyant que c'était son chef. Sauf que ce qui sortit des fourrés était plus une femelle qu'un mâle en plus, il la conaissait plutôt bien. Évidement, il avait passé toute son enfance avec elle ! 

 

  

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Sombre Présage se prit un coup dans la figure. Il regarda sa sœur, incrédule. Il ne s'y attendait absolument pas. Sinon, il aurait évité cette petite offensive ridicule. Il n'avait même pas mal, et de toute façon, cherchez pas, il l'aurait jamais avoué. Par contre, il s'inquiétait beaucoup pour son magnifique visage. Il ne pensait pas être défiguré à vie mais au moins pour quelques jours quoi. Il se ressaisit donc et observa sa sœur avec reproche. Un peu comme s'il la grondait. En fait il avait même pris la même expression que celle que son père prenait lorsqu'il voulait reprocher quelque chose mais que finalement ce n'était pas bien grave parce qu'il l'aimait trop pour le disputer enfin presque. 
Et puis, après quelques minutes d'affrontement du regard, il décocha son plus beau sourire, celui qui était irrésistible en drague mais aussi quand il voulait obtenir quelque chose. Et il lécha l'oreille de sa sœur. Biensûr il la surprit car sinon elle ne l'aurait jamais laissé faire, quand elle était en rogne, elle l'était bel et bien. Et aucune marque d'affection n'était tolérée. Puis il fit un pas rapide en arrière au cas où elle voudrait lui remettre une baffe. Il continuait de sourire et ses muscles étaient toujours au repos. Il ne craignait rien d'elle. Il finit par ouvrir la bouche et dit d'un ton moqueur mais pas méchant :

- Je vois que je t'ai beaucoup manqué et que tu m'aimes beaucoup. Mais, t'es pas obligée de me sauter dessus !

Il la regarda intensément mais tout de même avec une petite lueur d'amusement. Elle lui avait manqué elle aussi. Ne pouvoir taquiner personne pendant 24 lunes... C'était long !

Enfin, il n'avait pas imaginé leur rencontre ainsi. Il s'était plutôt imaginé qu'il courraient l'un vers l'autre à travers une belle plaine verte et qu'au moment auquel elle sauterait en l'air et que lui aurait dû faire de même, il se serait dérobé et elle se serait pris un gros vent. Il aurait bien rigolé et ce serait pris une belle claque parce qu'il n'aurait pas pu se défendre tellement il aurait rit. 
Ça c'est du scénario !
Cette pensée le fit rire et il s'apprêtait à recevoir une nouvelle baffe - car souvent lorsqu'il rigolait tout seul il se prenait des baffe - lorsque sa sœur prit la parole. D'habitude, elle ne se défendait jamais par la parole mais plutôt par les gestes...

Elle était donc devenue mature. Et quand il la regardait de plus près; 24 lunes avaient vraiment changé sa sœur. Elle était devenue magnifique un truc de malade, son corps élancé, son resplendissant pelage doré mais cependant toujours tacheté vers l'arrière. Plus il l'observait plus sa beauté le frappait. Biensûr elle n'était pas encore aussi belle que lui mais elle s'en rapprochait. Normal c'est de famille que d'être des beaux gosses. Mais là elle l'épatait. 

[Là j'ai fait une description comme quoi t'es très belle alors je propose que comme t'es très belle, à un moment on fait rentrer Étoile Chimérique et on verra ce qui se passe ?]  

 

  

Étoile Sombre écouta avec intérêt la première phrase de sa sœur et fut très heureux qu'elle se contente juste de lui donner un petite tape sur le poitrail. Il l'observa avec un regard empli d'amour. 
Puis elle lui demanda pourquoi il était parti. Et là il ne sut pas du tout quoi répondre. Peut être trouverait elle sa réaction idiote et irréfléchie. Mais il était si jeune à ce moment là ! Il savait qu'elle aurait de quoi lui faire des remontrances. 
Heureusement pour lui, elle commença par énumérer sa propre histoire. Il savait qu'elle était devenue lieutenante et il était fier d'elle. Il était aussi très content de voir qu'elle estimait qu'il pouvait avoir autant de responsablitiés. Il se sentait très flatté. Par contre la dernière phrase lui glaça le sang dans le veines et le surprit plus que le coup de patte de retrouvailles. Elle et Étoile Chimérique ? D'accord elle était devenue une magnifique femelle, une lieutenante. Chimérique était aussi assez beau et c'était un chef de clan. En plus il l'avait accepté alors cela montrait une bonté d'esprit incroyable mais ce n'était pas très loyal tout ça. Même pas du tout. 

- Tout d'abord si tu veux être avec Chimerique libre à toi mais sache que je te croyais plus loyale que ça. 
Et pour ce qui est de mon histoire, je me suis disputé avec l'ancien lieutenant, celui que tu as remplacé à sa disparition, Tempête Astral, et il m'a dit de partir. Dans un excès d'énèrvement je suis parti et il ne m'a pas retenu. De plus j'etais bien heureux de partir car j'allais rejoindre ma bien aimée qui a maintenant péri il y a de ça un dizaine de lunes. Tu sais tout. Ne me juge pas trop vite. Toi aussi tu conaissais les relations que nous entretenions. Il m'a trahi alors j'ai trahi mon clan car je ne le voulais pas pour chef.

Il l'observa avec un air désolé mais fort et qui inspirait le respet malgré le droit des représailles. 
Soudain, il entendit un bruit dans les fourrés. La neige craquait et les buissons bruissaient (xD). Qui cela pouvait il bien être ?